¬ HIDDEN SOULS ™ ¬ you're different, but live your life
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 Hello darling.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Vladimir N. Kalachnikov.

Vladimir N. Kalachnikov.


Masculin
♦ Résident(e) depuis le : 29/06/2012
♦ Nombre de messages : 20
♦ Âge : 35
♦ Surnom : Vlad'.
♦ Numéro de chambre : n°25 - couloir nord.
♦ Espèce : Kaaëwyn
♦ Animal : Cheval blanc.
♦ Jukebox : Disturbia - Rihanna.
Hello darling. 618047tumblrm22b0cvqXM1rsbduwo1100

♦ Citation favorite : « Il est donc au fond des âmes un principe inné de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d'autrui comme bonnes ou mauvaises, et c'est à ce principe que je donne le nom de conscience. »
♦ Avatar : Haine Rammsteiner - Dogs: Bullets & Carnage
♦ Points : 52

IDENTITY CARD
♦ Pseudonyme: Flying Pumpkin.
♦ Statut RP: Indisponible
♦ Bloc-notes:

Hello darling. Empty
MessageSujet: Hello darling.   Hello darling. Icon_minitimeSam 22 Sep - 20:06

    Hello darling. 130812icon1
    Hello darling. 240946icon2Hello darling. 446926icon3

    Dimitri était con, poliment qualifié par ses proches de « peu réactif », voir de légèrement retardé. Il n’était pas non plus doté d’une grande capacité à anticiper les situations, qu’elles soient évidentes ou non, et de ce fait, il lui arrivait bien souvent d’être dans la panade, chose assez problématique quand on travaille pour la mafia russe. Sur sa fiche de paye, il était mentionné que notre jeune ami était « garde du corps », bien que dans les faits, il ressemblait plus à une simple nounou pour deux gosses indisciplinée. Gosses qui, une nouvelle fois, s’étaient enfuis de la grande demeure. Oh, ils n’iraient pas bien loin, étant donné la position du grand château (complètement perdu en pleine Sibérie, si cela vous intéresse), mais si par malheur l’un des deux morpions attrapait la crève en se perdant dans la neige, notre fameuse nounou serait dans la merde jusqu’au cou, si par bonheur il n’irait pas être sectionné par le grand patron en personne. Bref, tout cela pour dire que Dimitri était, certes con, mais d’une assez remarquable vélocité lui permettant de courir après deux mômes d’à peine neuf ans. En réalité, la tendance très prononcée de l’un des deux marmots à la fugue entrainait son frère dedans, et de ce fait, l’aîné passait la quasi-totalité de ses journées à chercher son cadet qui inventait plans sur plans pour fuir « ce bled de merde » dans lequel ils vivaient. Le garde du corps traversa les couloirs à grandes enjambées et sorti dans le froid glacial. La neige tombait en de très fins et pauvres flocons, mais le sol restait couvert d’un immense manteau blanc d’une bonne dizaine de centimètres, et lorsque ses chaussures de bureau s’enfoncèrent dans l’immaculée étendue, Dimitri ne put retenir un juron en se promettant de ramener cet enfoiré de gosse par la peau du cul, sauf si son frère s’en chargeait lui-même. L’homme se dirigea à pas vifs vers le fond du jardin (qui ressemblait plus à une forêt, étant donné la masse d’arbres contenus dans celui-ci et étant donné que l’immense grille qui délimitait l’entrée du domaine se situait à plus de 300 mètres.) Il repéra bien vite l’ainé des deux frangins, un mélange de panique totale et de colère noire se dessinait sur son visage, ce qui créait une expression hystérique absolument terrifiante. Le gosse beugla en direction de la grille :

      « VLADIMIR, DESCENDS DE LA IMMÉDIATEMENT, TU SAIS PAS COMMENT IL EST MORT, LE FILS DE ROMY SCHNEIDER ?! »

    Le visage du garde du corps pâlit, en effet, le jeune garçon d’à peine neuf ans s’était échiné à escalader le grillage gelé et grand de plusieurs mètres, il arrivait presque à l’arrivée mais se heurta… Aux barbelés. Il hurla à s’en éclater la mâchoire, et tomba comme une merde sur le sol, qui heureusement, grâce à la neige, ne parût pas aussi dur qu’il ne l’était réellement. L’ainé se précipita vers Vladimir, avant de lui asséner une paire de baffes bien méritées.

      « BORDEL MAIS T’ES CON, CON, CON ! Ублюдок ! Без сознания ! »

    S’en suivi une autre série de jurons, tous plus inventifs les uns que les autres, et plus crus, aussi. Venant de la part d’un enfant, s’eut été choquant si cela n’avait été Lev. Le cadet, empoigné par l’autre gamin, lui cracha à la figure avant de lui asséner un violent coup de boule. Cette fois, Dimitri intervint, souleva le marmot par une jambe avant de le trainer sans ménagement en direction de la maison. L’albinos hurla, jura, cracha, feula et se débattit autant qu’il put, mais ses vaines tentatives pour échapper à la poigne du géant ne faisait qu’entrer plus de neige dans son froc, les gesticulations vaines et pathétiques du marmot se stoppèrent lorsqu’il fut lâché sans ménagement sur le tapis écarlate de l’entrée. Il se releva vivement et s’enfuit à toute jambe, et, seulement lorsqu’il fut certain de ne plus être atteint par sa nounou en costar cravate, lui adressa un doigt d’honneur. Lev se lança à sa poursuite immédiatement, afin de lui donner une fessée bien méritée.

    ***

    L’albinos se réveilla d’un coup, en proie à un vif frisson. Il pouvait presque sentir la morsure de la neige sur son visage, et cette impression restait aussi désagréable que dans son souvenir. Il lâcha un soupir, passant sa main dans ses mèches blanches afin de les plaquer en arrière, histoire de se remettre les idées en place. Jona était assoupie à côté de lui, emmitouflée dans ses draps, et d’autres fragments de mémoire lui revinrent, seulement ils concernaient, eux, la soirée de la veille. Le russe caressa délicatement la chevelure flamboyante de l’islandaise, qui de vous à moi, était franchement mignonne. Il la considérait comme une « sex friend », et bien qu’il n’ait jamais eu d’attirance pour une fille, il s’était tissé entre eux un lien étrange qui visiblement semblait les satisfaire tous deux. Enfin, du moins, Vladimir l’était. Il se leva, et failli se vautrer de tout son long à cause de son pantalon jeté au pied de son lit. Grommelant quelques injures confuses, il attrapa son kimono, pendu dans son armoire. Celui-ci était d’un superbe rouge écarlate, des feuilles d’érables et des grues en vol étaient brodés dessus avec une délicate attention. Enfilant un calbut, l’albinos se dirigea vers la fenêtre de la chambre et ne remarqua pas tout de suite la grosse berline noire garée devant le manoir. Enfin, sa réaction fut à la hauteur d’un condamné à mort devant la chaise électrique. Son visage se décomposa avant qu’il ne se précipite vers le lit, soulève l’endormie sans le moindre ménagement, ouvre la porte de sa chambre en un grand coup de pied, ne traverse les quelques mètres du couloir et jeta sans aucune délicatesse son amante…. Dans le pieu de Konstantin, lui aussi, endormi. Enfin, jusqu’à ce que Jona ne lui tombe littéralement dessus, complètement à poil sous les draps qui lui servait de vêtements de fortune. Le russe ne se soucia pas des injures que l’homme à peine éveillé poussa, il ferma la porte derrière lui et retourna dans sa chambre. Ouvrant un tiroir, révélant un véritable arsenal, Vladimir en tira deux pistolets neuf millimètres qu’il chargea. Glissant un couteau de chasse dans la poche intérieure de son kimono et un dernier petit détail surprise, il se rua ensuite dans le couloir. A peine eut-il ouvert la porte qu’une arme se colla à son front, il se baissa par réflexe et envoya un large coup de pied dans les jambes de son adversaire qui chancela, mais ne tomba pas. Se propulsant de toute sa force, Vladimir envoya un large coup de crosse dans la tempe de son adversaire. Un déferlement de balles s’en suivi, trouant le couloir comme une passoire. Le parquet explosa en milliers d’impacts, qui firent voler en éclat échardes et planches. L’albinos avait eu le temps de se cacher derrière une armoire, tandis que son agresseur rechargeait déjà son arme, un énorme fusil d’assaut, en plein milieu du couloir. Il se hâta de faire de même, et une nouvelle vague assourdissant s’en suivi, mais aucun des deux hommes ne semblait touché. Après un silence de plusieurs secondes, dans lequel l’albinos déduit que, comme lui, l’autre n’avait plus de balles, il entendit la voix du tireur. Une voix qu’il ne connaissant que trop bien.

      « Vlad, arrêtes tes conneries, si je suis venu c’est uniquement pour te parler, et si j’ai pris la peine de prendre ce jouet c’est parce que j’étais certain de l’accueil dont tu me gratifierais. »


    Il se redressa et se rua dans le couloir, mais fut percuté de plein fouet par ce qui pouvait s’apparenter à un boulet de canon, mais qui n’était qu’un homme. Un homme grand. Très grand. Il devait avoisiner le mètre quatre-vingt-dix, voir plus, il possédait une chevelure écarlate (non pas rousse, comme Jona, mais d’un effrayant rouge sang), une dentition de requin et une paire d’yeux extrêmement déstabilisants, oscillant entre le vert et le jaune. Ils se fixèrent longuement, l’un complètement entravé par l’autre. Lev se rapprocha du visage de son frère, pour qu’il le regarde bien, et comprenne qu’il ne plaisantait pas.

      « Tu rentres avec moi, tu n’as pas le choix.
      - En tus sueños. (Dans tes rêves.)
      - No empieces. (Ne commences pas.)
      - その後、私を怒らせるために停止. (Alors arrêtes de me faire chier.)
      - そして、あなたはあなたのでたらめを停止します. (Et toi arrêtes tes conneries.)
      - Non.
      - BORDEL VLADIMIR, C’ÉTAIT LE SOUHAIT DE MIKAÏL, COMMENT PEUT TU RENIER SA DERNIÈRE VOLONTÉ ?! »

    Il lui cracha au visage, avant de lui envoyer un formidable coup de boule. Il avait décidé de ne pas se laisser faire, plutôt mourir que de retourner dans la maison familiale, qu’il avait fuit plusieurs années auparavant.


Dernière édition par Vladimir N. Kalachnikov. le Dim 7 Oct - 12:22, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Jona L. Annasdóttir

Jona L. Annasdóttir


Féminin
♦ Résident(e) depuis le : 20/08/2012
♦ Nombre de messages : 16
♦ Âge : 33
♦ Surnom : Jo`
♦ Numéro de chambre : N°23 ; Couloir Nord.
♦ Espèce : Kaaëwyn
♦ Animal : Loutre marine.
Hello darling. Loutre3

♦ Points : 31

Hello darling. Empty
MessageSujet: Re: Hello darling.   Hello darling. Icon_minitimeMer 26 Sep - 12:35

    La nuit dernière avait été mouvementée : Jona l'avait encore passé dans les bras de Vladimir. Et ça, jusque tard dans la pénombre. Le seul souvenir des langoureux mouvements de bassin de l'albinos entre ses cuisses la fit frissonner. Elle remonta les couvertures jusqu'au dessus de son nez, à la fois pour empêcher la morsure du froid ambiant sur son corps et pour cacher le sourire alors suspendu à ses lèvres. Il lui avait appris tout ce qu'elle savait en matière de couche : du baiser le plus populaire à la plus accrobatique des positions. Elle rougit. Vladimir s'était endormi il y a quelques minutes de cela ; Jona déposa un baiser au coin de ses lèvres, tout en laissant vagabonder quelques uns de ses doigts au gré des courbes de son jeune ami. Son index s'attarda autour de la phrase tatouée sur son buste : que pouvait-elle bien signifier ? Elle se promit de le lui demander tôt le lendemain, avant de s'endormir à son tour.

    Entre deux eaux, Jona sentir Vladimir remuer dans son dos. Déjà ? Fatiguée, elle fit mine de dormir. Le russe joua quelques instants avec une des mèches rousses de l'islandaise, avant de l'enjamber tant bien que mal pour s'extirper des draps. Et Jona ne put s'empêcher de sourire dans le dos de celui-ci lorsqu'il manqua de peu de s'étaler par terre à cause du pantalon qu'elle lui avait enlevé dans la soirée. Elle remercia tout de même le ciel qu'il ne se soir pas blessé. Il grommela quelques insultes et revêtit son kimono vermeille, un silence de plomb s'installa.. Jona ouvrit un oeil.
    Vladimir se tenait immobile devant la fenêtre, comme tétanisé devant elle ne savait quel fantôme tout droit échappé de son passé. Elle le vit serrer le poing. Que pouvait-il bien y avoir de si terrible en bas qui mériterait de se mettre dans un tel état.
    Soudain, Vladimir fit volte-face et se précipita dans sa direction. Sans même un mot, il souleva Jona Lune - encore emmitouflée dans les couvertures - et alla littéralement la balancer sur le lit de Konstantin qui dormait dans la chambre voisine.
    ▬ EHHHH !
    Konstantin, qui avait connu des réveils plus doux que celui-ci, jura dans sa langue maternelle. Mais Jona n'y prêta pas attention ; à peine eut-elle repris ses esprits, qu'elle se redressa sur ses deux jambes et - sans même se soucier de sa nudité - bondit dans le couloir nord de Blockhurst. Stupéfaite par la scène qui se déroulait sous ses yeux, elle referma la porte derrière elle..
    Devant Vladimir, se tenait un jeune homme qui lui ressemblait étrangement. Les mêmes sourcils décolorés et ces mêmes traits d'une extrême finesse qui lui avaient tant plu la première fois. Chacun braquait sur son adversaire une quelconque arme à feu - celle de Vladimir étant sûrement chargée, elle commençait à le connaître. Bientôt, les deux énergumènes ouvrirent le feu.
    Les mains sur les oreilles et les yeux écarquillés, la jeune femme fixait le mur en face d'elle en attendant que la tuerie voisine cesse. Et lorsqu'enfin les fusils se turent, c'est une main tremblante et moite que Jona Lune posa sur la petite poignée dorée. Elle s'empara d'un drap qu'elle jeta sur ses épaules ; lança un regard inquiet à l'allemand, puis ouvrit. Toujours bel et bien vivants, les deux hommes se faisaient face. A court de balle ? Oui, c'était sûrement ça. Ils échangèrent quelques mots dans un dialecte qu'elle ne comprenait pas - Vladimir frappa même au visage le second qui se contenta d'encaisser le coup sans sourciller - puis prirent enfin conscience de sa présence parmi eux. Qui était-il ?
    ▬ Vladimir ?..
Revenir en haut Aller en bas
Vladimir N. Kalachnikov.

Vladimir N. Kalachnikov.


Masculin
♦ Résident(e) depuis le : 29/06/2012
♦ Nombre de messages : 20
♦ Âge : 35
♦ Surnom : Vlad'.
♦ Numéro de chambre : n°25 - couloir nord.
♦ Espèce : Kaaëwyn
♦ Animal : Cheval blanc.
♦ Jukebox : Disturbia - Rihanna.
Hello darling. 618047tumblrm22b0cvqXM1rsbduwo1100

♦ Citation favorite : « Il est donc au fond des âmes un principe inné de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d'autrui comme bonnes ou mauvaises, et c'est à ce principe que je donne le nom de conscience. »
♦ Avatar : Haine Rammsteiner - Dogs: Bullets & Carnage
♦ Points : 52

IDENTITY CARD
♦ Pseudonyme: Flying Pumpkin.
♦ Statut RP: Indisponible
♦ Bloc-notes:

Hello darling. Empty
MessageSujet: Re: Hello darling.   Hello darling. Icon_minitimeSam 6 Oct - 16:46

    Les deux hommes se faisaient maintenant face, et Lev ne broncha pas lorsqu’il reçut le crachat en plein dans ses lunettes. Le coup de boule eu autant d’effet qu’une simple pichenette, en fait, ce qui le tracassait réellement c’était la bave qui dégoulinait de manière infamante sur ses verres correcteurs (sans lesquels, bonté divine, il était aussi myope qu’une taupe). Leur échange visuel aurait pu durer plus longtemps encore si une jeune demoiselle en tenue ma foi légère n’avait pas déboulé dans le couloir.

      « Vladimir ?.. »


    Deux paires d’yeux se fixèrent sur elle, et celle de l’aîné faisait la navette entre l’islandaise et son frère. Il comprit, à la manière dont elle le regardait, à la manière dont elle l’avait appelé. Et lui, avait compris qu’il avait compris. Les deux bougèrent au même instant, et c’est à une vitesse stupéfiante que celui-ci démarra sa transformation équine… Avant que ses yeux ne se troublent, et que ses jambes se dérobent sous lui. Lev n’avait plus qu’à rattraper avec délicatesse le corps de son frère qui s’effondra. Le cadet palpa de manière hésitante son cou, dans lequel était plantée une seringue démesurément grande et à présent vide. Un soupir s’échappa de ses lèvres, au bord de l’inconscience, il était adossé contre le mur et se laissa glisser jusqu’au plancher. L’agresseur sorti un mouchoir de sa poche et essuya ses lunettes avant de longtemps fixer les yeux de son frère, quasiment clos. Il se pinça ses lèvres, une lueur de colère se glissa dans son regard doré. Bon sang, il avait bien envie de foutre le feu à cette putain de baraque de merde, et de laisser l’intégralité de ces monstres bizarres dedans. Ils le lui avaient enlevé son frère, et cette sorcière, là, ne s’était pas gênée pour le fourtre dans son pieu, la pire des infamies possibles à ses yeux. Le type se releva, avant de se tourner vers Jona, toute trace de fureur disparue de son regard, au contraire, il s’avança vers elle un léger sourire aux lèvres. Lev retira son manteau et le glissa sur les épaules de l’inconnu.

      « Sincèrement navré de ce dérangement, mon frère est… Il fait parfois preuve de mauvaise grâce, ce qui nous force à en arriver à ces cas extrêmes. »


    Vladimir, comateux, avait tout entendu et voyait de manière très floue ce qu’il se passait à sa droite. Il avait envie de hurler, de hurler à s’en éclater les poumons, mais rien, rien ne sortait de sa bouche. S’il avait été en pleine possession de ses moyens, sûrement qu’il aurait terminé dans le même état que les semaines passées. D’ailleurs, ses blessures n’étaient pas encore totalement guéries. Oh, trois fois rien, mais que dirait Lev en le voyant ainsi ? Merde. Il était dans une putain de bordel de putain de merde. L’albinos entendait à présent les pas de son frère, il revenait vers lui. Il se senti soulevé avec une déconcertante facilité, et installé en sac à patate sur le dos de son, à présent, kidnappeur. Un autre mouvement dans le couloir, et bien que le russe se sentait défaillir, il crut mourir en reconnaissant la silhouette de Konstantin se dessiner dans l’embrasure de la porte. Cette fois, le corps plaqué contre celui de son aîné, il senti parfaitement son rythme cardiaque s’emballer. Non ! Non ! A coup sûr, le mafieux s’était renseigné, il devait être au courant de tout. Il ne savait pas comment, il ne savait pas par qui, mais il savait. Il le savait. Sans que Vladimir puisse le voir, mais le devinant aisément, le regard de l’aîné devint aussi glacial que le pays dont il était originaire, détaillant de bas en haut celui qui avait réduit en bouillie son cadet, il y avait déjà cinq ans. Il allait dire quelque chose, mais l’albinos, à moitié mort, commença à lui tambouriner le torse de ridicules coups de poings.

      « …arrêtes. D’accord. T’as gagné… Partons d’ici… Partons d’ici, Lev, mais arrêtes. D’accord.. ? Je ferais tout ce que tu me demanderas, mais arrêtes. Arrêtes. je t’en supplie. Je t’en supplie. Rentrons. »


    Le reste de sa phrase était devenue intelligible, un espèce de gargouillis pitoyable d’excuses et de promesses. Choqué, son frère le fixa, et fixa de nouveau les deux amis de l’albinos. Jamais Vladimir ne s’était excusé de sa vie, jamais il ne lui avait demandé quelque chose, et encore moins le supplier. Le mafieux lança un regard aussi tranchant qu’une lame à l’allemand, habillé rapidement et visiblement mal réveillé. Il était temps de partir, et c’est de manière hachée, à moitié dévorée par la colère, que l’agresseur s’adressa à Konstantin :

      « Je vous dispense d’adieux, cela ne vous a pas dérangé la dernière fois. »


    L’effrayant russe se détourna, et jeta quelque chose de non identifié dans la chambre de son frère. Il allait commencer à descendre les escaliers, mais se retourna, et avant de partir, adressa un sourire de dément aux deux personnes encore présentes dans le couloir.

      « Attention, ça va faire boum. »


    Lev était déjà en bas des marches lorsque la détonation déchira ses tympans, et éventra toute entière la chambre numéro 25.
Revenir en haut Aller en bas
Konstantin H. Reinhardt

Konstantin H. Reinhardt

« I became insane, with long intervals
of horrible sanity. »

Masculin
♦ Résident(e) depuis le : 26/08/2011
♦ Nombre de messages : 341
♦ Âge : 61
♦ Numéro de chambre : N°24 ; couloir Nord.
♦ Animal : Doberman
♦ Jukebox : OWL CITY ; Shooting Star
♦ My dirty little secret :
J'ai une tête à dire mes secrets ?

Hello darling. CoPWP

♦ Citation favorite : “ Hell was full, so I came back. ”
♦ Avatar : Christoph Waltz
♦ Other accounts : Chris A. Bloom
♦ Points : 71

IDENTITY CARD
♦ Pseudonyme: Mr. Hyde / Einsamkeit
♦ Statut RP: Disponible
♦ Bloc-notes:

Hello darling. Empty
MessageSujet: Re: Hello darling.   Hello darling. Icon_minitimeDim 14 Oct - 17:28

    Pour la première fois depuis des semaines, Konstantin avait réussi à se coucher relativement tôt et, encore mieux, à s'endormir. Cela le changeait agréablement des cauchemars affreux qui peuplaient habituellement ses nuits, et de ses insomnies récurrentes. Cependant, il n'eut pas l'occasion de profiter pleinement de cette nuit. Vers huit heures du matin, alors qu'il dormait à poings fermés, il sentit un poids s'abattre soudainement sur lui et se réveilla en sursaut, complètement à la ramasse.

      HEILIGE SCHEIßE ! WAS IST DENN LOS HIER ?!

    Cracha-t-il dans sa langue natale en repoussant la personne qui venait d’atterrir inopinément sur son lit. Personne qui s’avérait être Jona. Il cligna des yeux avec surprise, avant de tourner la tête vers la porte et d'apercevoir son voisin de chambre albinos la refermer derrière-lui et se ruer dans le couloir. Qu'est-ce qu'il se passait encore, qu'est-ce que cet abruti de Vladimir avait encore bien pu faire comme connerie... La réponse ne tarda pas à lui parvenir, lorsqu'il entendit distinctement une cascade de coups de feu se mettre à pleuvoir au dehors. Sans se préoccuper un seul instant de Jona et de sa tenue plus que légère – si on imagine qu'un drap puisse être compté en tant que tel – il enfila son slim noir qui traînait sur le bord de son lit, attrapa le beretta posé sur sa table de nuit et se jeta dans le couloir, presque en même temps qu'elle. Le spectacle qui s'offrit alors à ses yeux le laissa pantois. Un homme au long cheveux rouges faisait face à Vladimir, l'arme au poing. Ils se ressemblaient beaucoup. Les mêmes traits fins, le même air fier et obstiné. Mais quelque chose de plus troublait Konstantin. Il avait déjà vu cet étrange personnage quelque part...

      Vladimir ?..

    Lâcha la jeune femme d'une petite voix. Les deux russes tournèrent la tête vers elle. Tout se passa très vite. Le grand type aux cheveux rouge et au sourire digne des Dents de la Mer n'eut même pas le temps de faire un pas vers elle que Vladimir commença à se transformer, mais il fut stoppé net par... une seringue qui atterrit dans son cou. Son adversaire le rattrapa avant qu'il ne s'effondre sur le parquet du couloir. Il vint ensuite déposer son manteau sur les épaules dénudés de Jona.

      Sincèrement navré de ce dérangement, mon frère est… Il fait parfois preuve de mauvaise grâce, ce qui nous force à en arriver à ces cas extrêmes.

    C'était donc son frère... Pas étonnant. Mais ce visage lui était étrangement familier... Le vieux détective se repassa en mémoire les divers visages qu'il avait pu croiser lors de sa mission en Russie, il y a quelques années. Et ce fut le déclic. Ce visage fin entouré d'une crinière rouge sang, il l'avait déjà vu. Dans le dossier de recensement des membres de la mafia russe. Lev Maddox Kalachnikov. Son poing se serra autour de la crosse de son arme, et un éclair de haine passa rapidement dans ses yeux gris. Lorsque Lev chargea son frère sur son dos comme un vulgaire sac à patates, Konstantin ne put s'empêcher de venir se planter devant lui pour l'empêcher de partir. Les deux hommes se fixèrent longuement, tels deux loups prêts à se sauter à la gorge.

      …Arrête. D’accord. T’as gagné… Partons d’ici… Partons d’ici, Lev, mais arrête. D’accord.. ? Je ferai tout ce que tu me demanderas, mais arrête. Arrête. je t’en supplie. Je t’en supplie. Rentrons.

    Protesta faiblement Vladimir, avant que ses paroles ne se transforment en un murmure inintelligible.

      Je vous dispense d’adieux, cela ne vous a pas dérangé la dernière fois.

    Dit Lev d'une voix aigre, ce à quoi Konstantin répondit par ce qui semblait être un grognement quasiment bestial.

      Attention, ça va faire boum.

    Ajouta-t-il avant de s'éloigner et de lancer derrière lui un objet que l'allemand n'eut pas besoin de voir pour comprendre de quoi il s'agissait. Il eut juste le temps d'attraper Jona et de courir à l'autre bout du couloir aussi vite que ses jambes le lui permettaient, avant que la chambre de Vladimir n'explose comme une piñata, envoyant des morceaux de meubles non identifiés valser dans toutes les directions. Quelques minutes après la détonation, Konstantin s'approcha de la chambre n°25, ou du moins de ce qu'il en restait, et se baissa pour ramasser une plaque militaire sur laquelle étaient gravés le nom et la date de naissance de l'albinos. Il la serra silencieusement dans son poing. Il vint alors se planter devant Jona, et lui lança un regard qui aurait donné la chair de poule à n'importe qui de censé.

      On va chercher Vladimir. Jetzt sofort.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.wix.com/aelphotographie/pieces-of-me
Contenu sponsorisé





Hello darling. Empty
MessageSujet: Re: Hello darling.   Hello darling. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Hello darling.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
¬ HIDDEN SOULS ™ ¬ you're different, but live your life :: ♦ Brockhurst Castle ♦ :: » Hall :: » Couloir Nord-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser